Quartiers Culturels & Universités (Nord-Est)

Deux larges colonnes de marbre blanc encadrent pompeusement une porte aux dimensions démesurées; deux battants taillés dans le bois des puissants troncs des arbres qui escaladent l'Anor: voici l'entrée de la bibliothèque. Un batiment majestueux, parcouru par de rares mais toutes aussi imposantes fenêtres tandis qu'en son sein des milliers d'années de culture, d'histoire, de connaissance someillent, des livres finement rangés sur les hautes et impérieuses étagères qui jalonent l'intérieur de l'édifice, lui même parsemé de tables, et faiblement éclairé, une ambiance de calme et de sérénité. Le répertoire de toutes les conaissances de l'Alvadoria est réuni dans cette gigantesque bibliothèque.

Étendue sur une importante surface, la haute école Askantoise est le berceau de l'élite du Royaume. Formés aux arts des lettres, des sciences, assaillis de dogmatismes, les étudiants sont ici balotés par les enseignements multiples et la vigueur du travail qui leur est demandée. Les batiments sont quant à eux élevés sur deux étages au centre de l'école et sur un unique à la périphérie. Les fenêtres sont multiples et les étudiants peuvent se retrouver à l'extérieur parmi les longues rangées d'arbres qui parcourent l'école ou bien dans les batiments afin de combler leurs diverses tâches scolaires. Seuls deux portails de fer servent d'entrées officielles à la Haute Ecole Askantoise.

Le Temple de la Magie est, le siège de la ferveur, de l'enseignement de la magie, tout comme l'indique son nom. À l'intérieur de ses murs, les jeunes magiciens sont instruits sur l'art de contrôler et d'utiliser la magie à des fins diverses, se défendre, servir l'armée etc... L'enseignement y est strict, et est assuré par de grands et renommés mages. Mais ce lieu n'est pas qu'une école, on y vénére également la puissance, la splendeur de la magie, ce flux vital et bienfaisant. Pourtant on soupçonne certains de ces mages d'être affiliés à l'Amarante, ou d'utiliser le temple dans un but abject. Qui sait ce qui se trame, sous la vaste coupole de ce batiment aux milles éclairages magiques, aux grandes colonnes de marbre noir et aux motifs baroques...?

Employer l'adjectif luyuriant ne serait pas déplacé pour parler des jardins de ce quartier, bien qu'organisé et finement réfléchi l'agancement des plantes et autres décorations qui parcourent les jardins, laissent penser à un petit bois. Une forêt verdoyante, parmi laquelle on croise de nombreux types d'arbres et une belle et fleurissante végétation. Ainsi ces jardins offrent la possibilité de se retrouver presque en nature, sans quitter la ville, idéal pour se promener sur les nombreux chemins qui enlassent et pénétrent le parc.

Des tunnels tortueux, sales et nauséabonds plongent dans les souterrains de la ville et offrent aux plus aventureux l'accès libre à tous les recoins de la ville. Les souterrains sont également très prisés des guildes criminelles, qui voient là une voie de communication et un passage très important, voire crucial.