par Prénom: Arkzan
Nom (Facultatif): Pas de nom, du moins il l'a oublié.
Âge: 41 ans.
Métier: Gladiateur.
Grade: J'approuve mon statut de chef de la Milice. (...)
Guilde: Chef de la Milice. Les sources s'accordent à dire qu'il fait donc partie de la Milice. (...)
Description
physique: Grand, environ 1 mètre 85. De corpulence normale, assez musclé. Yeux noirs. Souvent habillé de la même façon mais savant se faire oublier, autant par un emploi de fausses moustaches ou autres artifices que par un changement de vêtements. Il porte souvent un foulard noir autour de son visage, ne laissant entrevoir que ses yeux. Un grand manteau autrefois noir, rendu gris désormais par l'usage lui tombe jusqu'aux chevilles. Cheveux bruns, en bataille et hérissés. Une cicatrice serpente le long de son torse, une autre lui déchire le dos en deux, et son corps porte les marques de sa carrière de gladiateur, centaines de petites coupures réparties inégalement sur son corps.
Description morale: Introverti, il est considéré par ses pairs comme un spectre. Tous les gladiateurs qui se sont battus contre lui et qui en sont ressortis vivants craignent sa manière de se déplacer (de glisser au dessus du sol certains disent) et son esprit est à l'image de sa lame. Affuté et vif. Esprit calculateur, il recherche constamment les failles d'un système, et arrive ainsi à en tirer le meilleur profit. Considéré comme une machine par beaucoup, ses mouvements mécaniques, furtifs et rapides sont considérés comme des aptitudes que lui seul maîtrise. Combattant hors pair, survivants de milliers de lutte dans l'Arena d'Askant, il est sûr de lui et a une volonté de fer. Claustrophobe, il déteste rester dans un espace réduit pendant une trop longue période, aussi le croiserez-vous souvent dans les rues d'Askant.
Histoire:
Né dans une bourgade à flanc de montagne au nord d'Eragg, Arkzan vécut toute son enfance et son adolescence dans la pauvreté et la privation. Le petit village de Zoalan n'accueillait guère plus de cinq cents âmes et les impôts y étaient extrèmement lourds, laissant ainsi les familles sans presque aucuns biens. Les journées de ces paysans et autres bûcherons étaient rythmées par la récolte du blé, de l'orge et du riz, qui étaient ensuite acheminés par convois vers Eragg, puis au delà, vers Askant. A force de voir toute cette pauvreté autour de lui, Arkzan gardait en lui une haine immense envers le roi et son système dictatorial. Si il n'y avait eu que ça...
Par un jour d'été, trois semaines après l'anniversaire de ses dix-sept ans, le voyage accueillit un groupe de voyageurs. Ceux-ci étaient tous vêtus comme des pauvres, et leurs regards exprimaient la dureté. Néanmoins ils se montraient compatissants avec les habitants de Zoalan et s'intégrèrent bien vite dans la maigre hiérarchie du village.
Leur vrai visage se révéla un jour lors de la fête de l'été, un mois et demi après être arrivés. Le village se réunissait afin de célébrer la période des moissons et la grande récolte à venir. Lors de cette fête, les nouveaux venus se tenaient seuls dans un coin en chuchotant des paroles. Tout à coup, alors que la vigilance était alourdie par la boisson, ils se jetèrent sur les hommes du village et un à un, les tuèrent. Il ne resta bientôt plus que Arkzan, son père, Lenir, le chef du village, Osan, et le meunier, Ilok.
S'ensuivit une rixe violente avec les usurpateurs. Ces derniers étaient sept. Certains étaient blessés mais toujours aptes à se battre. Tomba le premier Osan, et avec lui Ilok, abattus à coups d'épée. Restèrent Arkzan et Lenir. Sous le coup de la fureur, Lenir s'empara d'une lance que le chasseur du village avait perdu en mourant. Le père d'Arkzan se rua sur les bandits et en tua trois avant même que les autres puissent réagir. Arkzan, galvanisé par l'action de son père, s'empara de l'épée d'un des bandits et se jeta lui aussi dans la mêlée. Mais il n'avait aucune science du combat et il se retrouva à terre, grièvement blessé. Lenir se retourna et lui hurla de s'enfuir. Cette inattention lui coûta la vie et l'un des loubards le transperça à plusieurs reprises avec sa dague.
Terrorisé, Arkzan se rua vers la sortie, attrapant sa mère au passage et ils s'enfuirent, abandonnant les meurtriers et le village désormais vide. Ils coururent longtemps à travers la lande, craignant d'être suivis. Ils croisèrent une troupe d'hommes à cheval et leur demandèrent de l'aide. Mais ils jouaient de malchance car c'étaient là des marchands d'esclaves en route pour Askant. Ils furent fait prisonniers et emmenés à Askant afin d'être vendus sur la grand marché. C'est là que Arkzan et sa mère furent séparés. Elle fut achetée par un riche seigneur du pays d'Hazad et Arkzan ne la revit plus jamais.
Lui resta encore longtemps sur les étals, jusqu'à ce qu'un homme ait pitié de lui. Il se nommait Horace et était le maître d'arme de l'Arena d'Askant. C'est ainsi que commença la carrière de gladiateur de Arkzan. D'abord peu puissant, il ne fut pas envoyé se battre tout de suite, et disposa ainsi de nombreux mois pour s'entraîner. Puisant dans sa rage, il devint en l'espace de cinq ans, un expert en arts martiaux et en techniques de combats. Chaque jour avait été une lutte, et désormais on le lâchait dans l'arène.
Commença alors une série impressionnante de massacre. Rien ni personne ne pouvait arrêter sa furie. Et il gagna rapidement la cour des vétérans. Ces derniers étaient bien plus âgés que lui et il apprit beaucoup de ses aînés. Il continua de se battre, prenant goût aux ovations de la foule en délire, de la sensation du sable collant à sa peau et de la morsure de l'acier. Horace avait suivi la progression de son protégé, et fier de lui, il demanda qu'on lui forgea une lame spéciale, une lame capable de contenir sa force. Zon'ir. Avec cette arme en main, il se hissa encore plus haut dans l'estime des gladiateurs et la foule en délire scandait son nom à tout va lors des jeux du cirque. Il devint vite le favoris du peuple et le roi envisagea de l'avoir à son côté en tant que garde du corps personnel et champion du royaume. Mais Arkzan refusa froidement la proposition car il n'avait pas oublié les conditions de vie dans son ancien village. Il retourna dans l'Arena et continua à se tailler un chemin sanglant sur le sable du stade. Jusqu'à ce qu'un homme se présente et le défit.
Arkzan avait vingt-cinq ans lorsqu'il livra ce combat qui changea sa vie. Ce fut son adversaire le plus coriace qu'il eut jamais combattu, et l'affrontement dura toute la matinée pour se terminé au coucher du soleil. Les deux adversaires étaient abattus, blessés, saignant par de multiples blessures. La dernière estocade fut la plus violente. L'adversaire d'Arkzan le transperça juste au dessus de la clavicule et en retour Arkzan planta Zon'ir dans son coeur. Une sensation d'engourdissement le prit alors, et il s'effondra sur le sable de l'arène, voyant les silhouettes floues des guérisseurs courir vers lui. Il sentit son sang se répandre par la blessure béante de son épaule. Il sombra dans l'inconscience, pour ne se réveiller que deux jours plus tard.
Il voyait flou en se relevant sur son lit d'hôpital. Son adversaire était décédé la nuit d'avant. Instinctivement, Arkzan chercha Zon'ir autour de lui et la trouva sur une table de chevet. A peine l'eut-il touché, qu'il sentit son corps s'engourdir, comme s'il était resté trop longtemps immobile, mais cette sensation n'était pas mauvaise, au contraire elle était presque douce. Comme s'il l'avait toujours eu à ses côtés, il comprit la nature de son pouvoir, et il fut stupéfait qu'on lui eut caché que son adversaire était un magicien. Les organisateurs se fichaient bien de sa vie. Mais cela ne comptait pas, il était remis, ou du moins pouvait-il se tenir debout. Il quitta l'hôpital aussitôt et se rendit à l'arène, passant par les grandes rues, afin que tout le monde le voit. Et comprenne qu'aucune blessure ne pourrait le terrasser.
Sa suffisance était devenue colossale au fils de ses victoires. Il se pavanait, et aimait se vanter à qui voulait l'entendre, qu'il n'y avait jamais eu meilleur gladiateur que lui. Il retourna se battre un jour seulement après sa blessure, et continua à s'entraîner. Chaque combat qu'on lui proposait le stimulait et sans réfléchir, il se jetait sur le sable, armé de Zon'ir, et rendu encore plus puissant par ses nouveaux talents. Il continua à progresser vers le haut pour devenir toujours plus fort. Arkzan atteignit ses trente ans sans avoir rencontrer d'adversaires à sa taille.
Cinq années s'étaient écoulées depuis qu'il avait battu le magicien. Cinq années passer à se tailler la part du lion dans l'Arena. Ses compagnons moururent les uns après les autres, il ne furent plus que trois. Arkzan, Elanna, et Pochi. Trois survivants. Trois guerriers que le peuple aimait, sur lesquels il pariait, et gagnait. Pochi perdit un bras lors d'un combat et du se retirer à la recherche d'un magicien qui pourrait l'aider à regagner son membre. Elanna en eut assez des massacres, et se retira, et fonda une famille, elle se maria, et personne à part Arkzan ne la revit jamais.
Arkzan resta le seul vétéran. Cela faisait plus de quinze ans qu'il se battait. Il commençait à s'ennuyer d'ailleurs. Personne ne pouvait lui donner du fil à retordre, encore moins le blesser. Et pour ce qui était de le battre, cela semblait simplement impossible. Du moins jusqu'au jour où Arkzan se mesura Ki. Ki était un garçon de dix-sept ans, comme Arkzan lorsqu'il avait disputé son premier combat. Le combat en lui même fut normal, sans extravagance. Si ce n'est que Ki était un combattant d'une excellence qu'Arkzan n'avait rencontré que chez le magicien qu'il avait tué il y a longtemps. Peu à peu, Arkzan recula vers le mur de l'arène, sous les yeux ébahis du public. Arkzan commença à douter de lui. Sa lame toucha le sable pour la première et la dernière fois de sa vie. Une ovation comme jamais il n'y en eut souleva l'Arena, ce jeune prodige était si incroyable, qu'il avait battu Arkzan sans transpirer une goutte. N'ayant aucun mots pour exprimer son désarroi, Arkzan resta au sol, ébahis. Le jeune homme se pencha vers lui et lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Il lui demanda de le suivre. Et c'est ainsi que Arkzan rentra pour la première fois dans une réunion de la Milice. Les gens étaient nombreux, une bonne trentaine. Et faisaient tous partis du peuple. Lorsque les gens le reconnurent, un murmure se propagea pour enfler progressivement jusqu'à provoquer un tumulte épouvantable. Un homme s'approcha et monta sur une table. Le silence s'installa et s'ensuivit un discours qui dura toute la nuit. En l'espace de ces quelques heures, Arkzan revécut tous les malheurs de son enfance. Le meurtre de son père, la vente de sa mère, la mort de son village. Toutes ces horreurs étaient le fait de la négligence du roi envers les Guildes Noires, et cela le révoltait toujours autant, il avait simplement oublié à quel point. A la suite de cette réunion nocturne, il participa à toutes les autres qui suivirent et mena plusieurs attaques contre des membres dangeureux de l'Amarante, et combattit contre la Garde Askantoise. Il changea du tout au tout. Son arrogance disparut, laissant place à une humilité déconcertante, en totale contradiction avec son ancien état d'esprit. Il se battait toujours dans l'Arena, mais c'était désormais dans un but de recrutement. Ainsi la Milice gagna de valeureux combattants durant les années qui suivirent. Le chef de la Milice mourut au cours d'une escarmouche, un carreau en pleine poitrine. Il désigna Arkzan pour être son successeur. Ce dernier accepta, et se promit de tout faire pour ramener la paix dans le royaume. Agé de 41 ans, cela fait maintenant 7 ans qu'il est à la tête de la Milice, mais son identité est inconnue de la Garde Askantoise et des Guildes Noires, ainsi, il continue de se battre en toute impunité dans le stade, narguant les dirigeants en remportant toujours plus de victoires.
Equipement et
Animaux: Arkzan possède deux sabres à la lame légèrement incurvée. Ces derniers sont très légers et s'adaptent à un style de combat rapide et précis. Ces sabres ne sont hélas pas les siens, mais des armes que l'Arena d'Askant lui prête pour ses combats. Il ne dégaine jamais sa propre lame dans le stade. Cette arme se nomme Zon'ir. C'est une épée qu'il a fait faire sur mesure par l'artisan de l'Arena. La lame fait 1m60 de long et 15cm de large. Elle est en acier trempé. Forgée à partir de quatre barres métalliques réunies en une seule par une tresse métallique, elle a la puissance de quatre lames normales. La poignée est unique en elle même car elle est forgée pour s'adapter sur les phalanges d'Arkzan, rendant ainsi sa prise plus sûre. La garde a la forme d'un carré et est sculptée de façon a représenter un dragon s'enroulant autour de la lame. Il se sert très peu de cette arme car elle a un passé trouble. En effet, c'est avec elle qu'il tua le magicien qui lui donna ses pouvoirs. Après ce combat épique dont la population d'Askant se souvint pendant longtemps, Arkzan ne fut plus le même et plus jamais il n'utilisa Zon'ir lors d'un match. Outre son armement, il porte le plus souvent un habillement de cuir foncé et son fameux manteau noir par dessus. Il a souvent un foulard autour du visage, cachant sa bouche et son nez, ne laissant voir que le haut de sa tête et ses yeux. Il porte des bottes de marche et n'utilise qu'elles au vu de ses nombreux déplacements dans la ville. Adepte des voyages à travers le pays, il possède tout un nécessaire de survie. Dans son sac à dos, on trouve ainsi un briquet à amadou, des couvertures, différentes plantes médicinales, des casseroles pour la nourriture, des vêtements chauds contre le froid de la nuit et une dague facile à cacher en cas de problème.
Magie: Lorsque Arkzan fait usage de la magie sur un ennemi, ce dernier se retrouver piéger dans l'esprit de Arkzan. L'ennemi continuera à se déplacer normalement, pourra toujours parler et ses sens ne seront pas altérés. Mais il est piégé dans un monde qu'Arkzan a fabriqué avec son esprit. Ainsi, Si l'ennemi attaque Arkzan, Arkzan peut décider que la cilble de l'ennemi n'est qu'une illusion, et ainsi, la lame de l'ennemi ne rencontrera que l'air, alors qu'Arkzan le frappera par un autre côté. C'est une forme d'hypnose totale, réduisant les résistances de l'ennemi à néant. Son pouvoir peut également accomplir d'autres prouesses, mais celles-ci ne seront pas divulguées ici...
Projets rpg: Étant donné que je suis le maître de guilde de la Milice, je pense qu'on peut dire que je vais essayer de ratatiner la tronche à tous les pas-beaux d'Alvadoria...
Mais à côté de ça, au vue de mon métier de gladiateur, je vais essayer de devenir connu et de gagner de nombreux combats! 
Que pensez-vous du forum? Des changements qu'on pourrait apporter? Forum sympa, mais j'ai eu du mal à me repérer au début, donc peut être améliorer un peu la disposition, ou clarifier certaines parties.
Comment avez-vous connu le forum? J'ai un pote assez connu qui s'appelle Google... Mais j'ai d'autres potes encore plus géniaux qui s'appellent Faen, Shae, Keiko, Av' et je sais que j'en oublie plein, mais bon, vous avez compris le message...
Nom (Facultatif): Pas de nom, du moins il l'a oublié.
Âge: 41 ans.
Métier: Gladiateur.
Grade: J'approuve mon statut de chef de la Milice. (...)
Guilde: Chef de la Milice. Les sources s'accordent à dire qu'il fait donc partie de la Milice. (...)
Description
physique: Grand, environ 1 mètre 85. De corpulence normale, assez musclé. Yeux noirs. Souvent habillé de la même façon mais savant se faire oublier, autant par un emploi de fausses moustaches ou autres artifices que par un changement de vêtements. Il porte souvent un foulard noir autour de son visage, ne laissant entrevoir que ses yeux. Un grand manteau autrefois noir, rendu gris désormais par l'usage lui tombe jusqu'aux chevilles. Cheveux bruns, en bataille et hérissés. Une cicatrice serpente le long de son torse, une autre lui déchire le dos en deux, et son corps porte les marques de sa carrière de gladiateur, centaines de petites coupures réparties inégalement sur son corps.
Description morale: Introverti, il est considéré par ses pairs comme un spectre. Tous les gladiateurs qui se sont battus contre lui et qui en sont ressortis vivants craignent sa manière de se déplacer (de glisser au dessus du sol certains disent) et son esprit est à l'image de sa lame. Affuté et vif. Esprit calculateur, il recherche constamment les failles d'un système, et arrive ainsi à en tirer le meilleur profit. Considéré comme une machine par beaucoup, ses mouvements mécaniques, furtifs et rapides sont considérés comme des aptitudes que lui seul maîtrise. Combattant hors pair, survivants de milliers de lutte dans l'Arena d'Askant, il est sûr de lui et a une volonté de fer. Claustrophobe, il déteste rester dans un espace réduit pendant une trop longue période, aussi le croiserez-vous souvent dans les rues d'Askant.
Histoire:
Né dans une bourgade à flanc de montagne au nord d'Eragg, Arkzan vécut toute son enfance et son adolescence dans la pauvreté et la privation. Le petit village de Zoalan n'accueillait guère plus de cinq cents âmes et les impôts y étaient extrèmement lourds, laissant ainsi les familles sans presque aucuns biens. Les journées de ces paysans et autres bûcherons étaient rythmées par la récolte du blé, de l'orge et du riz, qui étaient ensuite acheminés par convois vers Eragg, puis au delà, vers Askant. A force de voir toute cette pauvreté autour de lui, Arkzan gardait en lui une haine immense envers le roi et son système dictatorial. Si il n'y avait eu que ça...
Par un jour d'été, trois semaines après l'anniversaire de ses dix-sept ans, le voyage accueillit un groupe de voyageurs. Ceux-ci étaient tous vêtus comme des pauvres, et leurs regards exprimaient la dureté. Néanmoins ils se montraient compatissants avec les habitants de Zoalan et s'intégrèrent bien vite dans la maigre hiérarchie du village.
Leur vrai visage se révéla un jour lors de la fête de l'été, un mois et demi après être arrivés. Le village se réunissait afin de célébrer la période des moissons et la grande récolte à venir. Lors de cette fête, les nouveaux venus se tenaient seuls dans un coin en chuchotant des paroles. Tout à coup, alors que la vigilance était alourdie par la boisson, ils se jetèrent sur les hommes du village et un à un, les tuèrent. Il ne resta bientôt plus que Arkzan, son père, Lenir, le chef du village, Osan, et le meunier, Ilok.
S'ensuivit une rixe violente avec les usurpateurs. Ces derniers étaient sept. Certains étaient blessés mais toujours aptes à se battre. Tomba le premier Osan, et avec lui Ilok, abattus à coups d'épée. Restèrent Arkzan et Lenir. Sous le coup de la fureur, Lenir s'empara d'une lance que le chasseur du village avait perdu en mourant. Le père d'Arkzan se rua sur les bandits et en tua trois avant même que les autres puissent réagir. Arkzan, galvanisé par l'action de son père, s'empara de l'épée d'un des bandits et se jeta lui aussi dans la mêlée. Mais il n'avait aucune science du combat et il se retrouva à terre, grièvement blessé. Lenir se retourna et lui hurla de s'enfuir. Cette inattention lui coûta la vie et l'un des loubards le transperça à plusieurs reprises avec sa dague.
Terrorisé, Arkzan se rua vers la sortie, attrapant sa mère au passage et ils s'enfuirent, abandonnant les meurtriers et le village désormais vide. Ils coururent longtemps à travers la lande, craignant d'être suivis. Ils croisèrent une troupe d'hommes à cheval et leur demandèrent de l'aide. Mais ils jouaient de malchance car c'étaient là des marchands d'esclaves en route pour Askant. Ils furent fait prisonniers et emmenés à Askant afin d'être vendus sur la grand marché. C'est là que Arkzan et sa mère furent séparés. Elle fut achetée par un riche seigneur du pays d'Hazad et Arkzan ne la revit plus jamais.
Lui resta encore longtemps sur les étals, jusqu'à ce qu'un homme ait pitié de lui. Il se nommait Horace et était le maître d'arme de l'Arena d'Askant. C'est ainsi que commença la carrière de gladiateur de Arkzan. D'abord peu puissant, il ne fut pas envoyé se battre tout de suite, et disposa ainsi de nombreux mois pour s'entraîner. Puisant dans sa rage, il devint en l'espace de cinq ans, un expert en arts martiaux et en techniques de combats. Chaque jour avait été une lutte, et désormais on le lâchait dans l'arène.
Commença alors une série impressionnante de massacre. Rien ni personne ne pouvait arrêter sa furie. Et il gagna rapidement la cour des vétérans. Ces derniers étaient bien plus âgés que lui et il apprit beaucoup de ses aînés. Il continua de se battre, prenant goût aux ovations de la foule en délire, de la sensation du sable collant à sa peau et de la morsure de l'acier. Horace avait suivi la progression de son protégé, et fier de lui, il demanda qu'on lui forgea une lame spéciale, une lame capable de contenir sa force. Zon'ir. Avec cette arme en main, il se hissa encore plus haut dans l'estime des gladiateurs et la foule en délire scandait son nom à tout va lors des jeux du cirque. Il devint vite le favoris du peuple et le roi envisagea de l'avoir à son côté en tant que garde du corps personnel et champion du royaume. Mais Arkzan refusa froidement la proposition car il n'avait pas oublié les conditions de vie dans son ancien village. Il retourna dans l'Arena et continua à se tailler un chemin sanglant sur le sable du stade. Jusqu'à ce qu'un homme se présente et le défit.
Arkzan avait vingt-cinq ans lorsqu'il livra ce combat qui changea sa vie. Ce fut son adversaire le plus coriace qu'il eut jamais combattu, et l'affrontement dura toute la matinée pour se terminé au coucher du soleil. Les deux adversaires étaient abattus, blessés, saignant par de multiples blessures. La dernière estocade fut la plus violente. L'adversaire d'Arkzan le transperça juste au dessus de la clavicule et en retour Arkzan planta Zon'ir dans son coeur. Une sensation d'engourdissement le prit alors, et il s'effondra sur le sable de l'arène, voyant les silhouettes floues des guérisseurs courir vers lui. Il sentit son sang se répandre par la blessure béante de son épaule. Il sombra dans l'inconscience, pour ne se réveiller que deux jours plus tard.
Il voyait flou en se relevant sur son lit d'hôpital. Son adversaire était décédé la nuit d'avant. Instinctivement, Arkzan chercha Zon'ir autour de lui et la trouva sur une table de chevet. A peine l'eut-il touché, qu'il sentit son corps s'engourdir, comme s'il était resté trop longtemps immobile, mais cette sensation n'était pas mauvaise, au contraire elle était presque douce. Comme s'il l'avait toujours eu à ses côtés, il comprit la nature de son pouvoir, et il fut stupéfait qu'on lui eut caché que son adversaire était un magicien. Les organisateurs se fichaient bien de sa vie. Mais cela ne comptait pas, il était remis, ou du moins pouvait-il se tenir debout. Il quitta l'hôpital aussitôt et se rendit à l'arène, passant par les grandes rues, afin que tout le monde le voit. Et comprenne qu'aucune blessure ne pourrait le terrasser.
Sa suffisance était devenue colossale au fils de ses victoires. Il se pavanait, et aimait se vanter à qui voulait l'entendre, qu'il n'y avait jamais eu meilleur gladiateur que lui. Il retourna se battre un jour seulement après sa blessure, et continua à s'entraîner. Chaque combat qu'on lui proposait le stimulait et sans réfléchir, il se jetait sur le sable, armé de Zon'ir, et rendu encore plus puissant par ses nouveaux talents. Il continua à progresser vers le haut pour devenir toujours plus fort. Arkzan atteignit ses trente ans sans avoir rencontrer d'adversaires à sa taille.
Cinq années s'étaient écoulées depuis qu'il avait battu le magicien. Cinq années passer à se tailler la part du lion dans l'Arena. Ses compagnons moururent les uns après les autres, il ne furent plus que trois. Arkzan, Elanna, et Pochi. Trois survivants. Trois guerriers que le peuple aimait, sur lesquels il pariait, et gagnait. Pochi perdit un bras lors d'un combat et du se retirer à la recherche d'un magicien qui pourrait l'aider à regagner son membre. Elanna en eut assez des massacres, et se retira, et fonda une famille, elle se maria, et personne à part Arkzan ne la revit jamais.
Arkzan resta le seul vétéran. Cela faisait plus de quinze ans qu'il se battait. Il commençait à s'ennuyer d'ailleurs. Personne ne pouvait lui donner du fil à retordre, encore moins le blesser. Et pour ce qui était de le battre, cela semblait simplement impossible. Du moins jusqu'au jour où Arkzan se mesura Ki. Ki était un garçon de dix-sept ans, comme Arkzan lorsqu'il avait disputé son premier combat. Le combat en lui même fut normal, sans extravagance. Si ce n'est que Ki était un combattant d'une excellence qu'Arkzan n'avait rencontré que chez le magicien qu'il avait tué il y a longtemps. Peu à peu, Arkzan recula vers le mur de l'arène, sous les yeux ébahis du public. Arkzan commença à douter de lui. Sa lame toucha le sable pour la première et la dernière fois de sa vie. Une ovation comme jamais il n'y en eut souleva l'Arena, ce jeune prodige était si incroyable, qu'il avait battu Arkzan sans transpirer une goutte. N'ayant aucun mots pour exprimer son désarroi, Arkzan resta au sol, ébahis. Le jeune homme se pencha vers lui et lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Il lui demanda de le suivre. Et c'est ainsi que Arkzan rentra pour la première fois dans une réunion de la Milice. Les gens étaient nombreux, une bonne trentaine. Et faisaient tous partis du peuple. Lorsque les gens le reconnurent, un murmure se propagea pour enfler progressivement jusqu'à provoquer un tumulte épouvantable. Un homme s'approcha et monta sur une table. Le silence s'installa et s'ensuivit un discours qui dura toute la nuit. En l'espace de ces quelques heures, Arkzan revécut tous les malheurs de son enfance. Le meurtre de son père, la vente de sa mère, la mort de son village. Toutes ces horreurs étaient le fait de la négligence du roi envers les Guildes Noires, et cela le révoltait toujours autant, il avait simplement oublié à quel point. A la suite de cette réunion nocturne, il participa à toutes les autres qui suivirent et mena plusieurs attaques contre des membres dangeureux de l'Amarante, et combattit contre la Garde Askantoise. Il changea du tout au tout. Son arrogance disparut, laissant place à une humilité déconcertante, en totale contradiction avec son ancien état d'esprit. Il se battait toujours dans l'Arena, mais c'était désormais dans un but de recrutement. Ainsi la Milice gagna de valeureux combattants durant les années qui suivirent. Le chef de la Milice mourut au cours d'une escarmouche, un carreau en pleine poitrine. Il désigna Arkzan pour être son successeur. Ce dernier accepta, et se promit de tout faire pour ramener la paix dans le royaume. Agé de 41 ans, cela fait maintenant 7 ans qu'il est à la tête de la Milice, mais son identité est inconnue de la Garde Askantoise et des Guildes Noires, ainsi, il continue de se battre en toute impunité dans le stade, narguant les dirigeants en remportant toujours plus de victoires.
Equipement et
Animaux: Arkzan possède deux sabres à la lame légèrement incurvée. Ces derniers sont très légers et s'adaptent à un style de combat rapide et précis. Ces sabres ne sont hélas pas les siens, mais des armes que l'Arena d'Askant lui prête pour ses combats. Il ne dégaine jamais sa propre lame dans le stade. Cette arme se nomme Zon'ir. C'est une épée qu'il a fait faire sur mesure par l'artisan de l'Arena. La lame fait 1m60 de long et 15cm de large. Elle est en acier trempé. Forgée à partir de quatre barres métalliques réunies en une seule par une tresse métallique, elle a la puissance de quatre lames normales. La poignée est unique en elle même car elle est forgée pour s'adapter sur les phalanges d'Arkzan, rendant ainsi sa prise plus sûre. La garde a la forme d'un carré et est sculptée de façon a représenter un dragon s'enroulant autour de la lame. Il se sert très peu de cette arme car elle a un passé trouble. En effet, c'est avec elle qu'il tua le magicien qui lui donna ses pouvoirs. Après ce combat épique dont la population d'Askant se souvint pendant longtemps, Arkzan ne fut plus le même et plus jamais il n'utilisa Zon'ir lors d'un match. Outre son armement, il porte le plus souvent un habillement de cuir foncé et son fameux manteau noir par dessus. Il a souvent un foulard autour du visage, cachant sa bouche et son nez, ne laissant voir que le haut de sa tête et ses yeux. Il porte des bottes de marche et n'utilise qu'elles au vu de ses nombreux déplacements dans la ville. Adepte des voyages à travers le pays, il possède tout un nécessaire de survie. Dans son sac à dos, on trouve ainsi un briquet à amadou, des couvertures, différentes plantes médicinales, des casseroles pour la nourriture, des vêtements chauds contre le froid de la nuit et une dague facile à cacher en cas de problème.
Magie: Lorsque Arkzan fait usage de la magie sur un ennemi, ce dernier se retrouver piéger dans l'esprit de Arkzan. L'ennemi continuera à se déplacer normalement, pourra toujours parler et ses sens ne seront pas altérés. Mais il est piégé dans un monde qu'Arkzan a fabriqué avec son esprit. Ainsi, Si l'ennemi attaque Arkzan, Arkzan peut décider que la cilble de l'ennemi n'est qu'une illusion, et ainsi, la lame de l'ennemi ne rencontrera que l'air, alors qu'Arkzan le frappera par un autre côté. C'est une forme d'hypnose totale, réduisant les résistances de l'ennemi à néant. Son pouvoir peut également accomplir d'autres prouesses, mais celles-ci ne seront pas divulguées ici...
Projets rpg: Étant donné que je suis le maître de guilde de la Milice, je pense qu'on peut dire que je vais essayer de ratatiner la tronche à tous les pas-beaux d'Alvadoria...
Mais à côté de ça, au vue de mon métier de gladiateur, je vais essayer de devenir connu et de gagner de nombreux combats! Que pensez-vous du forum? Des changements qu'on pourrait apporter? Forum sympa, mais j'ai eu du mal à me repérer au début, donc peut être améliorer un peu la disposition, ou clarifier certaines parties.
Comment avez-vous connu le forum? J'ai un pote assez connu qui s'appelle Google... Mais j'ai d'autres potes encore plus géniaux qui s'appellent Faen, Shae, Keiko, Av' et je sais que j'en oublie plein, mais bon, vous avez compris le message...
Dernière édition par Arkzan le Lun 14 Sep - 19:29, édité 12 fois
