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    Evänesca Mayfair ou Two for Tragedy

    Keiko
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    Evänesca Mayfair ou Two for Tragedy Empty Evänesca Mayfair ou Two for Tragedy

    Message par Keiko Ven 14 Aoû - 21:57

    Once upon a time…

    Dans un monde dépourvu de compassion,
    Une jeune femme tente de graver son nom
    Aux côtés des plus grands de sa profession
    Seulement femme emprisonnée, ô pardon !
    Par un contrat qu'elle a bêtement passé,
    Pour ainsi, celle qui compte le plus, sauver,
    Elle s'est vendue corps et âme sans songer,
    Qu'elle avait alors abandonné sa liberté,
    Comme pour toutes ces belles tragédies,
    Écoutez bien jeunes gens le malheureux récit,
    De celle qui a quitté son ancienne et libre vie,
    En voulant secourir sa petite soeur chérie...


    Prénom : Evänesca
    Nom :
    Mayfair
    Surnom : Keiko (prononcé Kèïko)
    Âge : 19 ans
    Métier : Assassin à la solde du Maître.
    Guilde : Son Maître collaborant juste avec l'Amarante, elle n'est pas membre d'une guilde. Elle rejoindra plus tard le SS suite à quelques évènements décisifs dans sa vie.
    Description physique : Ce visage qui ne sourit presque plus serait-il l'allégorie du lourd passé ? Ces yeux gris bleus clair hypnotiques seraient-ils le symbole d'originalité ? Cette bouche aux lèvres rouge sang seraient-elles une représentation de la passion ? Ce teint pâle et rosé presque gris serait-il commun à la mort ? Et cette masse impressionnante de cheveux serait-elle un aspect du côté sauvage de la jeune femme ? Evänesca est une jeune femme plutôt jolie dans son genre. Ses longs cheveux rosés tombent en une masse bouclée assez ordonnée avec pourtant un côté légèrement sauvage. Ils ont un mouvement assez gracieux. Ces longs cheveux encadrent un visage doux composé d'une paire de profonds yeux gris bleu clair qui décrit de la douceur et de la compassion. Son nez est droit et fin. Sa bouche aux lèvres rouge sang invite au baiser et à la passion. Ses sourcils fins montre une grande simplicité. Elle a quelques presque invisibles taches de rousseurs sur le haut des joues qui se marient parfaitement avec son visage. Evänesca possèdent des formes non négligeables mais pas extraordinaires pour autant. Sa silhouette fait penser à celle d'une danseuse ou d'une acrobate. Elle est finement musclée et légèrement trop maigre à cause de son passé de fillette affamée. Ses bras ont la grâce de ceux d'une danseuse et sont musclés à la même manière que ses jambes. Nous ne noterons aucune pilosité à cause de l'absence des cellules nécessaires. Lorsque vous la voyez de loin, vous pourriez penser à une jeune fille candide et adorable. Presque princière car sa posture incite à la galanterie et au respect. Malheureusement pour vous, c'est l'inverse... Créature de la nuit, oiseau de proie, elle serait la première à vous égorger vif et en prenant son temps...

    Description morale : Evänesca est une femme torturée. Elle ne peut supporter l'enfer que vit sa sœur jours après jours. Elle éprouve beaucoup de tendresse face à sa jumelle. C’est la seule personne qui compte réellement pour elle. Après avoir enduré des tortures physiques, elle doit endurer des tortures sexuelles et morales à cause de son Maître. Elle est capable d’assassiner sans aucuns remords ni aucune émotion car les épreuves ont fait d'elle quelqu'un n'ayant plus d'états d'âme pour les inconnus... s'il lui reste son âme. Lorsque la haine palpite dans ses veines, elle peut se montrer pire qu'inhumaine. Pourvue d'une grande intelligence, elle est assez vive et perspicace mais ses facultés intellectuelles sont entravées par son désespoir. Sa plus grande peur est de mourir avant sa sœur car elle craint de ne lui infliger trop de chagrin. Elle est capable de tout pour arriver à ses fins qui ne sont jamais celles que le commun des mortels espère. Elle est forte mentalement si l’on exclue sa faiblesse. Elle peut endurer des tonnes de souffrances mentales sans dire un mot mais si l’on s’attaque à sa sœur, elle ne peut pas s’empêcher de perdre contrôle d’elle-même. Elle a un tempérament rebelle et une insolence à toutes épreuves, sauf quand on s’en prend à sa sœur. A ce moment là, elle redevient douce comme un agneau et pourrait faire n’importe quoi. En fait, sa jumelle est sa plus grande force et sa pire faiblesse. Peu de gens le savent, seulement trois personnes qui ne divulgueront pas ce secret en plus d'elle même. Sa soeur est sa seule force et sa seule faiblesse. Et lorsque sa force aura disparut, Evänesca n'aura plus raison d'être...

    Équipement et Animaux : Dans ses poches intérieurs, il y a un récipient de métal plein de poudre de plomb bien cachée aux regards, quelques pièces de monnaie sans grande valeur et un poignard long de trente centimètres en argent au manche de cuir noir. A sa ceinture, camouflés par leurs fourreaux noirs, pendent deux sabres à la lame noire et recourbée qui sont toujours impeccables et tranchants à souhait. Dans ses poches extérieurs traînent un morceau de tissus noir qu’elle utilise pour s’attacher les cheveux ou cacher son visage, trois shurikens noir mat et trop tranchants pour être utilisés à la légère, et une paire de mitaines noires en cuir souple pour éviter de se blesser les doigts et les mains lors de ses travaux sur les toits. Sa tenue est un ensemble de cuir noir mat. Autour de ses mains et des ses poignets s'enroule une bande de tissus blanc et soyeux. Elle porte ces vêtements presque tous les jours sauf lorsqu'elle a besoin de se changer pour des missions consistant à s'infiltrer et à empoisonner discrètement. Le seul souvenir qu'elle laisse est celui d'une jeune fille jolie et adorable. C'est peut-être pour cela qu'elle est aussi redoutable...

    Magie : Cette magie est de la voix pure. A l'origine, son pouvoir était celui d'aspirer la souffrance de quelqu'un. Elle ne l'utilisait que sur sa soeur jumelle. Le problème de ce système est que la souffrance récupérée est pire que celle d'origine. Au fil des années, son pouvoir devint sombre, au lieu de procurer un soulagement comme les guérisseurs, il répandit de la souffrance physique et mentale à l'individu de son choix par contact de deux de ses doigts sur une partie de peau nue de la personne. Si un vêtement ou quoique ce soit protège la personne, l'opération n'a pas lieu et Evänesca s'affaiblit. Elle ne doit pas garder le contact plus de deux minutes sinon elle tombe dans un coma pendant vingt-quatre heures où il est impossible de la réveiller. En général, ses victimes n'ont besoin que d'une poignée de secondes pour crier grâce ou pour s'évanouir à cause de la douleur. Sa magie est en grande partie alimentée par la souffrance, elle a au cours de sa vie amassé tellement de souffrances que ses réserves sont inépuisables. Le seul moyen de la déposséder de son pouvoir est d'éviter qu'elle ne souffre ce qui est bien entendu impossible. L'utilisation de cette magie lui vaut des maux de tête et des nausées lorsqu'elle est proche du coma. Comme elle utilise son pouvoir sur quelqu'un, cette personne ressent aussi les nausées et les maux de tête mais bizarrement ne s'évanouit pas en cas de contact prolongé. La souffrance dégagée est pareille à celle d'une torture. La ressentir sans finir par hurler est presque impossible. La seule chose dont est au courant Evänesca sur sa magie, c'est qu'elle peut aspirer la souffrance de quelqu'un ou faire souffrir une personne, que son pouvoir à des limites et l'intensité de celui-ci. Les autres personnes connaissant le pouvoir ne savent que sa nature. Et encore...
    Projets rpg : Son unique but est le bonheur de sa sœur jumelle. Elle va se dévouer jusqu’à l’épuisement total de son être pour la protéger.
    Que pensez-vous du forum ? Des changements qu'on pourrait apporter ? : Alors si c’est pour un sondage… xD Je dirais qu’il faudrait des MEMBRES ! x) et des N'écureuils xD


    Dernière édition par Keiko le Mar 1 Sep - 13:48, édité 3 fois
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    Evänesca Mayfair ou Two for Tragedy Empty Re: Evänesca Mayfair ou Two for Tragedy

    Message par Keiko Ven 14 Aoû - 21:58


    Histoire :
    « Je ne suis pas responsable de ce que je suis devenue, c’est mon destin ou un mauvais sort qui a décidé ma vie... »
    « Avdotia pardonne moi de ne pas avoir su te protéger... »
    « Je suis emplie de culpabilité malgré mes actes meurtriers, seuls la vie et le bien-être de ma jumelle comptent à mes yeux… »

    Evänesca naquit par une froide nuit d’hiver alors que le vent balayait les rues de son souffle meurtrier. Ses parents venaient d’avoir leurs premiers et seuls enfants. Deux filles jumelles. Ces deux petits anges, bien que des plus adorables et attendrissantes, déplurent à leurs parents à cause de leur sexe. Effectivement, ces êtres méprisants et méprisables voulaient un héritier mâle pour continuer à entretenir leurs richesses et leur donner un enfant qui portera leur nom mais le destin en décida autrement. Les parents n‘accordèrent pas d‘attention à leur progéniture et engagèrent une nourrice pour s'occuper d‘elles. Ils tentèrent ensuite maintes fois d'avoir un garçon, mais trop vieux pour avoir de nouveau des enfants, ils ne purent pas accomplir leur désir le plus cher. Rejetant la faute sur leurs filles, ils les enfermèrent dans une cave avec la nourrice. Les deux fillettes y vécurent pendant leurs premières années dans l'ombre et l'humidité. Pendant ce laps de temps, Evänesca se servit de ses pouvoirs à l'insu de ses parents. D'abord timides, ses tentatives réussirent autour de ses deux ans et demi. Elle avait le pouvoir de soulager les souffrances de sa jumelle. C'est ainsi qu'elle développa ce besoin de la protéger. A leurs trois ans, les fillettes furent sorties de temps en temps de leur cave et c’est ainsi que leur mauvais traitement débuta. Les deux enfants furent battues pour tout et pour rien. Pour avoir fait trop de bruit, pour avoir réclamé à manger, pour avoir parlé… Les sentences étaient affreuses. Coups de ceinture, de balai, de plat de lame jusqu‘au sang ou alors l‘évanouissement… Ou alors quand son père était vraiment en colère, Evänesca recevait des coups de poignard sur le corps qui lui laissaient de belles entailles qui ne guérissaient pas facilement. Pas très profondes ces entailles mais très douloureuses et assez larges. De plus, elle n'avait droit à aucun soin médical. Elle eut la chance de survivre, si nous pouvons appeler cela de la chance... La nourrice ne pouvait rien faire sans craindre de graves représailles et elle ne voulait pas que les parents de deux fillettes la remplacent par des êtres aussi cruels qu'eux. Concernant l’alimentation, les jumelles n’avaient le droit qu’à un vieux morceau de viande avarié par semaine et du pain. Elles devaient boire de l’eau stagnante qui avait croupi et qui hébergeait des tonnes d’insectes répugnants. Lorsqu’elle était battue, Evänesca ne réagissait pas. Ses lèvres étaient scellées et son teint blême. Les larmes menaçaient de couler mais jamais la jeune fille ne voulait montrer qu'elle souffrait à ses parents qui seraient trop content de l'apprendre. Elle ne laissait couler ses larmes de douleur et par la suite, de rage, que lorsqu’elle était sûre que personne ne la voyait. Les mauvais traitements infligés par le père de famille n’étaient que le commencement de l’horreur perpétuelle qu’allait connaître Evänesca. Lorsque sa soeur était battue elle aussi, la fillette appliquait ses doigts sur sa jumelle pour endurer la douleur à sa place. C'est alors qu'un soir, elle n'avait que sept ans environ et son père avait beaucoup bu, elle fut battue sans raison et lorsqu’elle entrevit une possibilité de mettre son père hors d’état de nuire pendant un moment, elle lui envoya son pied dans une partie de l'anatomie masculine très sensible. Le sentiment de rébellion qui l’avait à cet instant possédé lui avait montré des possibilités infinies. Il lui avait montré un sentier vers la liberté pour elle. Mais elle ne pouvait pas abandonner sa soeur aux mauvais traitements de son père. Le méprisant personnage se serait vengé sur elle. Reprenant ses esprits, l’homme l’avait alors fixé avec tellement de méchanceté que la petite s’était recroquevillée de terreur et sentit piégée par ce regard comme entravée par une chaîne, toute idée de rébellion évanouie. Il avait alors hurlé d'une voix décharnée et rendue rauque par la douleur : "AH OUAIS ! SALE GARCE COMMENT OSES-TU ! TON PROPRE PÈRE ! COMMENT SALE ORDURE PEUX-TU PENSER AVOIR LE DROIT DE FRAPPER LA MAIN QUI TE NOURRI !" Il avait enlevé sa ceinture et s’était mis à l’insulter de tous les noms d’oiseaux qu’il connaissait. Evänesca n’avait pas cherché à s’enfuir, la possibilité d'une fuite était à présent réduite à néant tout comme ses espoirs. Elle préféra rassembler plutôt tout son courage pour supporter la punition qu’elle allait subir. Elle s’était alors redressée, fière et provocatrice. A sept ans déjà la flamme de la rébellion brillait au fond de ses yeux. Son père l’avait attrapée puis brusquement projetée contre un mur qui se tacha de rouge près de sa tête. Il avait levé sa ceinture et avait fouetté le dos de la gamine pendant des heures. L’enfant, les yeux pleins de larmes, s’empêchait de pousser des cris déchirants. Au petit matin, il ne restait rien ou presque de la tunique sale qu‘elle portait la veille. Le dos de l’enfant était si rouge et si boursouflé qu’il ne ressemblait plus à un dos mais plutôt à un morceau de viande saignante et déchiquetée. Après avoir repris son souffle, l’abominable père avait saisis la fillette par les cheveux et l’avait lancé dans la cave. Elle avait percuté le sol et s’était affaissée comme une poupée de chiffon, évanouie. Lorsqu’elle se réveilla, elle avait dormis deux jours, elle tâta la blessure avec des exclamations de douleur avant de fondre en larmes, inconsolable. Autour d'elle, une mare de sang et d'eau sale s'était accumulée. Les lambeaux de sa tunique ne suffisaient pas à la tenir au chaud et c’est les yeux rougis par les larmes et grelottant de froid que la nourrice la trouva. Son père s’opposa à l’achat d’une nouvelle tunique et l’enfant fut obligée de porter un vêtement crasseux trop petit pour elle. Depuis ce jour, l'enfant tenta malgré les conséquences de tenir tête à son père. Un jour, Evänesca découvrit l’existence d’un garçonnet dans sa maison. En fait, son père semblait plus protecteur envers cet enfant-là qu’envers ses deux propres filles. En voulant rencontrer le garçon pour faire connaissance, elle découvrit où vivaient réellement ses parents. Ils étaient dans des souterrains. La jeune fille décida de partir à l’aventure dans ce labyrinthe. Elle marcha longtemps avant de tomber nez à nez avec un voleur. La jeune fille, surprise et curieuse, s’était approchée de l’homme qui d’une voix bizarre pour un homme lui demanda : "Qu’est-ce que tu fiches ici ?" C’était une voix aux intonations féminines et familières. Les deux personnes s’étaient surprises mutuellement. Evänesca répondit d’une voix triste : "Je suis Evänesca. Je suis désolée… Je ne savais pas que c’était votre maison…" La voleuse regarda la petite fille se recroqueviller comme si elle allait être frappée. Avec douceur, elle se baissa au niveau de l’enfant et lui montra son visage. C’était la nourrice… Evänesca se souvient avoir poussé un cri de joie et s’être jetée dans les bras de la jeune femme en sanglotant. Après cette scène, la nourrice décida d’échafauder un plan pour faire sortir les deux enfants de cet endroit atroce. La fillette fut ramenée dans son lieu de vie et son père n’en sut jamais rien. Ce soir là, elle raconta tout à sa sœur jumelle : "Av, je crois que nous ne sommes pas seules. Nous avons peut-être un espoir pour s'en sortir, je pense que nous allons pouvoir partir loin d'ici." Suite à cette découverte, les deux fillettes décidèrent d'un commun accord de rendre visite au garçonnet. Elle le rencontrèrent et nouèrent des liens d'amitié avec le jeune garçon. Liens dont elles furent très heureuses de partager jusqu'au beau jour où tout changea. Trois ans plus tard, les deux jumelles furent sauvées… Enfin… Presque... La nourrice ayant préparé une évasion pour elle et les petites, décida de les emmener loin de leur père violent et de leur mère ingrate. Un soir, elle sortit les enfants de leur lit et réussit à regagner la surface. Comme c’était la nuit, les petites n’eurent pas de problèmes de vision. Ayant apprit à voir dans le noir, Evänesca se déplaçait aisément dans les rues de ce qu’il semblait être une immense ville jusqu’à ce qu’elles tombèrent dans une embuscade. C'était dans une rue sombre d'une ville d'Askant. La nourrice fut affolée et ordonna aux enfants de fuir. C’est ce qu’elles firent. Elles filèrent à toutes jambes vers la sortie de la ruelle. Avant de tourner à l’angle de la rue, Evänesca regarda une dernière fois la nourrice qui se fit proprement égorgée. Les deux fillettes coururent mais leurs assaillants ne parurent pas intéressée par deux enfants. Leur contrat devait s’arrêter sûrement à la nourrice… Au lever du soleil, Evänesca proposa à sa jumelle de se séparer car si quelqu’un les recherchaient, ils rechercheraient plutôt des jumelles, pas des petites filles seules. C’est ce qu’elles firent. Les jeunes filles se séparèrent alors pendant sept très longues années. Pendant ces sept ans, rien ou presque n’arriva et par prudence Evänesca prit Keiko comme surnom. Elle développa le côté obscur de son pouvoir pendant ce temps et l'utilisa de plus en plus fréquemment. Ses diverses activités passaient de la livraison de messages pour certaines guildes au vol. Elle dût tuer plusieurs fois mais étant quelqu’un d’assez jeune à l’époque, elle n’en garda pas de souvenir précis. Sa méthode était l’empoisonnement, bien moins risquée que l’assassinat à l’arme blanche. Moins efficace mais moins dangereuse. Elle travailla dans une taverne pleine d'assassins, de voleurs et de voyous en tout genre pendant quelques mois, gagnant suffisamment d’argent pour survivre. Son adolescence fut… tourmentée. Elle amusa les foules comme chanteuse des rues. Notons qu’elle possédait une très jolie voix pour ce qui est de chanter des ballades tristes sur des amours perdus qu’elle composait. Les années passèrent avec une lenteur exaspérante. Au bout de quelques trois ans de solitude constante. Evänesca se mit à rechercher son unique raison de vivre c’est-à-dire Avdotia, sa sœur jumelle. La recherche se soldait jour après jour par des échecs de plus en plus cuisants. Cet amour qu’elle ressentait était presque malsain pour elle, sans sa sœur à ses côtés, elle se sentait comme en manque d’amour. Son affection n’ayant été reportée que sur une unique personne, elle n’a fait que lui donner tout son amour possible. C’est-ce qui causa sa perte. Un jour, elle se trouva devant une esplanade où étaient exposés des esclaves. Elle regarda leur visage triste avec compassion lorsqu’elle remarqua… non, ce n’était pas possible ! NON ! Proie à d’énormes souffrances mentales, elle se maudissait d’avoir laissé sa sœur seule. Même avec toutes ses économies, elle ne parviendrait pas à sauver sa sœur. Quand la vente commença, la jeune fille pria pour que personne n’achète sa jumelle. Elle voulait sincèrement l’aider à s’échapper. Elle prit une décision des plus dures pour une jeune fille de son âge. Elle alla voir l’odieux marchand d’esclave et lui proposa de devenir sa marchandise en échange de la liberté de sa seule famille. L’homme refusa avec un grand rire et voulut la mettre elle aussi parmi ses "produits". Evänesca parvint à se libérer rapidement des mains avides du trafiquant et regagna la foule. Elle vit à son plus grand désespoir, un homme acheter sa jumelle. La jeune fille décida de reproduire le même schéma qu’avec le marchant détestable et c’est comme cela qu’elle se vendit. Pour juste assurer que sa sœur ne soit pas traitée comme elles l'avaient été durant leurs premières années de vie. Lorsque son nouveau maître rentra chez lui avec ses deux nouvelles esclaves, Evänesca se rendit compte de l’ampleur de son sacrifice. Elle ne le regrettait pas mais elle sut ce jour-là que plus jamais elle ne serait libre comme elle ne l’avait été ces dernières années. Elle tournait le dos à une vie qui lui semblait tout à coup plus attirante qu’avant, tout ça pour protéger sa sœur… Ensuite, fut un théâtre de retrouvailles qui la fit pleurer d’émotion. Ce fut l’une des rares fois de sa misérable vie qu’elle pleura ainsi. Elle prit la personne qui comptait le plus pour elle dans ses bras pour lui apporter tout son réconfort et pour être consolée. Elle ne put empêcher les larmes de couler. Ce qui l’attendait semblait si cruel. Mais Evänesca s’y fit. Jusqu’au jour où, transformée en esclave, en jouet sexuel, en assassin et en voleuse pour un maître moins cruel que ses parents, elle s’énerva avec violence. Le Maître avait frappé sa sœur. Elle se rendit où ce personnage violant vivait et lui exposa sa colère face au mauvais traitement, elle le menaça même de le tuer. Ses mots exacts furent : "Touche encore une fois à ma sœur et je t’arrache les boyaux pour t’étrangler avec, je t'ôte ta virilité pour la réduire en cendres de sorte que tu ne puisses même plus prétendre au titre d'homme et...". Ce qui ne plut pas à la cible de ces menaces qui lui répondit sadiquement que si elle tentait quelque chose, il tuerait Avdotia. Evänesca avait sentit ses poings se serrer comme pour donner un violent uppercut à la mâchoire mais se retint dans l’intérêt de sa jumelle. De plus, Avdotia ne voulait pas faire de mal au Maître. Elle se souvenait bien que sa soeur s'était opposée à ses idées. Elle se sentait capable de tuer le Maître et de s'enfuir mais ce n'était pas le cas de sa jumelle. Avec tristesse et déception, elle avait abandonné ses plans et depuis, Evänesca a appris à prendre sur elle. S’étant vendue toute entière à un homme inconnu et qui n’avait pas tellement de pitié pour elle. La jeune femme fut objet à des jeux psychologiques, à des viols répétés et transformée en tueuse de sang froid très efficace. Elle apprit à manier le couteau de lancer, le poignard, le sabre, le shuriken et l’épée double malgré son inutilité dans sa vie de tous les jours et sa difficulté à être cachée. Passant son temps libre avec sa sœur ou dans la salle d’armurerieelle s’améliora. Elle fit beaucoup d’exercices qui l’assouplirent grandement. En un an, elle se transforma en une machine à tuer remarquable. Elle devint un des assassins les plus discrets et efficaces d'Askant. Elle peut à présent tuer sans se servir d'arme car elle en est devenue une à double tranchant. Sa soif de voyages ne s'est jamais tarie. Malgré les risques qui planeraient sur Avdotia et elle, elle voudrait partir loin de la ville pour aller se perdre dans l'inconnu, oublier sa vie, oublier ses peurs, oublier ses souffrances et se fondre totalement dans ce nouvel environnement...
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    Message par Arkalis Dim 16 Aoû - 21:45

    Bon, ça m'a pris du temps, mais je l'ai fait! BOn j'avoue j'ai du regarder lesmeetings Obama, pour l'entredre! "Yes we can!" et Yes je le can^ ^

    Bref, une fiche sympa, l'histoire est agréable et le perso intéressant. Même si c'est la soeur de "Sera" tssss!

    Bref, pour moi c'est validé, même si à mon avis on avait pas de souci à se faire, pour ce qui est de ton intégration au Serai S. Faudra voir au moment voulu avec shae Wink.

    Seule petite remarque, l'histoire fait peut être trop énumération d'événements ce qui rend la lecture saccabée au fil du récit, mais sinon c'est bien, et prenant.

    Merci.
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    Message par Faen Mer 19 Aoû - 16:37

    Excellente fiche, par contre essaie de faire des paragraphe!! xD C'est chiant à lire tout d'un coup j'en ai encore mal à la tete^^. M'enfin, je me réjouis de vous voir rp, voire d'rp avec vous^^. Arf faudra que fasse la mienne un jour...
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    Message par Keiko Sam 22 Aoû - 9:55

    Merci ^^
    Désolée pour la longueur xD mais j'avais envie de faire quelque chose de long mdr
    RP me voilààààààààààà ! xD
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    Message par Arkalis Dim 23 Aoû - 10:32

    Hum Faen, va falloir forcer les joueurs a ne pas trop détailler leur équipement dans ce qui est inscrit sur le côté, c'est encombrant... bref...
    A t'on fixé l'étendu des pouvoirs à austinette?

    Bienvenue!

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