Via Noctis

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

3 participants

    La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Shylphae de Sthaldharr
    Shylphae de Sthaldharr


    Nombre de messages : 9
    Points : 58
    Réputation : 0
    Date d'inscription : 25/03/2009

    La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Empty La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Message par Shylphae de Sthaldharr Mer 9 Sep - 14:08



    Identité: Marquise Shylphae de Sthaldharr, surnommée « la divine ».
    Âge: 22 ans.
    Métier: Muse de l’extase. Icône même du rêve, Shylphae de Sthaldharr descendrait d’une lignée divine, adulée et adorée par ce charisme enivrant, inspirant peintres et poètes virils sous l’astre enjôleur de la nudité. L’extase même émane de sa peau, et la sublimation de l’être s’affranchit des limites du destin de l’être dès lors que celui-ci contemple la véritable muse chaotique de son désir secret.
    Guilde:
    Impartiale, la célèbre marquise est un outil qui peut bien servir aux premiers interessés.
    Magie: Qui oserait prétendre que le rêve d’amour peut tuer ? Les yeux qui se posent sur la fleur de chair blonde ne peuvent soupçonner un seul timbre de talent magique; et si l’homme meurt, il meurt d’amour, soupirant de désir à chaque seconde et tremblant de plaisir à chaque pas. Les cœurs s’imbibent de force et de courage en sa présence, redoublant d’efficacité et de talents d’impressionnisme, pourtant noircis par les atours du meurtre. Véritable étoile des yeux du monde, Shylphae inspire et n’agit jamais. Et si l’on se charme de ses vertus, et qu’on se plait à contempler le voile de la beauté, elle n’agit cependant jamais en personne, jouissant de sa renommée. Telle est la véritable magie de La Divine stellaire.
    Equipement et Animaux: Voiles d’organdi, parures d’or et perles des océans se fondent en une spirale richissime, mêlant le faste à la nudité avec ardeur, laissant imaginer les courbes du corps sans les dévoiler pleinement. Artiste fabuleuse du charme et des merveilles fantasmagoriques, Shylphae se pare de multiples douceurs au regard masculin, œuvre même de séduction, scintillant avec éclat. Elle honore son rang noble avec élégance, et si les rumeurs lui prêtent l’ascendance divine par sa beauté marquée, elle joue de ses parures pour les accentuer, sans jamais les confirmer. Subtilités et charmes se mêlent à merveille dans ses longues armoires de parures, et ses bijoux reflètent l’or de la dignité aux yeux de la cour.

    Dragon-fée d’une rareté étrange, l’animal est depuis des générations attaché à la noble famille de Sthaldharr. Magnificence de brasier, ses couleurs chaudes témoignent en partie de la magie qui l’anime, et de la suprématie de son sang. Son crâne possède une forme volatile, pourvu d’un bec pointu. Une peau rougeâtre tirant sur le feu consumé, et les cendres grises, recouvre la majeur partie de son corps. De grandes ailes le maintiennent constamment en un vol gracieux et subtile, sublimant par la même le faste de sa lenteur. Ses yeux luminescents laissent émaner un filament de lumière éclaboussant, tirant sur le mauve. Sa queue, agrémenté de quelques longues plumes, lui permet une stabilité marquée, lorsque l’absence de pattes lui fait défaut. La petite créature affiche une certaine intelligence, communiquant avec sa maîtresse de façon aisée et surprenante. Gardien de quelques glyphes de l’amour, symbole même de Shylphae de Sthaldharr, le dragon-fée reste sage et posé, quoi que curieux et délicat. Sa subtilité se marie pleinement avec sa maîtresse, et sa grâce n’a d’égal que d’elle. Il semble affectionner la tendresse de cette dernière, et prendre plaisir à s’enrouler autour de ses mains, ou virevolter autour d’elle. Lorsque ses yeux se posent sur une créature hostile, elle semble dégager une chaleur puissante et éffrayante, lorsque certains évoquent la tentation du diable. Mystère envoûtant, il semble que cette créature soit bien loin de dévoiler toute son psyché, et reste étrangement distant au contact humain, appuyant simplement la classe et l’élégance de sa maîtresse en un parfait accord.

    Description physique: Icône même du rêve et du fantasme, la jeune Shylphae de Sthaldharr anime les pensées les plus intimes d’Alvadoria. On chante les louanges de sa beauté et on loue la magie divine à l’origine de sa création. Adorée et adulée, la jeune femme jouit d’une veritable image aphrodisiaque au sein de la communauté masculine, incarnant l’idéal même de la séduction. Tout en elle évoque le mythe de la beauté et du charme, et pourtant inaccessible, elle reste le fruit d’une image de beauté parfaite. Ses faveurs sont de véritables concours et des combats de longue haleine, et la guerre des guildes semble futile face à l’incarnation du rêve. Gardant un air calme et serein, la jeune demoiselle porte les traits caractéristiques humains sans que l'on puisse cependant en déduire davantage sur ses origines. Sa taille semble plutôt petite, même pour une femme. Sa peau opale reste lisse, douce au toucher et luit légèrement à la lumière. D’une clarté illuminée, elle semble à de la porcelaine par sa fragilité et sa texture. Les doigts y adhèrent avec une délectation envoûtante, et se perde dans la douceur surnaturelle. Froide pourtant, elle ne dispose jamais d’aucune impureté, bien entendu par les divers soins que la noblesse peut s’offrir. Une fine odeur envoûte l’aura de la belle. Un mélange d'alcool, et de saveurs a coulé dans l'alambic. Les esters ont donné cette odeur fruité à la substance, que les aldéhydes viennent à diffuser. Elle avait été glissée dans un flacon commandé, semblable à un long pétale de verre enroulé. Il arbore fièrement son liquide, que l'alcool conserve, sur le petit bureau en bois de rose. Elle enivre l'air d'un parfum lancinant. L'ensemble dégage un délicieux met empyreumatique, raffiné et délicat, que vos narines s'empressent de déguster avec lenteur et délectation. Le sassafras et l'ambrette forment la tête du parfum. Ils se dissipaient rapidement, mais laissait en mémoire une douce odeur incrustante. Une pointe d'essence d'amanite tue-mouche, le camphre et le santal forment la base de l'essence. Enfin le cœur du parfum se limite aux pétales de fleur de Rose; longuement distillés, et à la délicate Tubéreuse, dont l'extraction de l'essence nécessite une longue préparation alcoolisée. Cruelle qu’était l’entité magique suprême de l’avoir faite si douce au regard, car bientôt, son air de poupée fragile sublimerait le reste dans les yeux de la gente du haut monde.

    Visage : Rond et délicat, son visage paraît à une perle océane fine et lumineuse, exquise dans l’art circulaire de la perfection. Sa forme semble à celle des poupées de porcelaine, et affiche une symétrie exacte.. Son front lisse et légèrement courbé luit palment à la lueur des astres, et surplombe ses sourcils clairs. Hautement posés par le naturel, ils conservent un perpétuel soulèvement, accentuant ainsi l’attraction généreuse du visage, et surlignant de leurs poils fins et blonds la douceur du regard qui laisse apparaître un sulfure et un envoûtement marquées en toutes circonstances. Ses pommettes hautes et rosies terminent la courbe ronde de ses joues potelées et douces, et accentuent l’intensité de son regard de braise, brillant et étincelant sans cesse d’émotions diverses. Emprunt d’une infinie douceur, il ne laisse aucune fenêtre sur ses pensées intimes, et un lent mystère envoûtant s’éprend ainsi de son spectateur. Ses yeux attirent particulièrement l’attention, de par leurs intensités. Teinté d’un bleu pâle étincelant, ses yeux sont la marque même d’une sagesse et d’une intelligence travaillée, gardant une fraicheur printanière douce. Son visage baigne dans le feu brûlant des plus brillants, semblant à une mer de rosées, dont les perpétuels flux trahissent le mystère et les vagues d’émois. L’osmose des coloris est une touche de maître artiste, dépeignant sur le visage de Shylphae une subtilité courtoise et tendre. Le regard enfantin s’éprend de rêves fugaces, dont les fées, lutins et chimères démoniaques hantent les recoins avec fièvre. Ses yeux restent pourtant deux perles précieuses, lumineuses et envoûtante, se posant sur chaque être avec une considération équivoque presque palpable. La chaleur qui y émane semble en être le maître mot, et illumine son regard d’un brasier incessant. D’une sincérité pourtant notable, le regard se veut doux et caressant, subtile mélange de la féminité à l’art courtois dans une candeur féminine. Presque encore petite fille, ses yeux ronds se fascinent de lueurs et de traits, avec une curiosité simple et bien entendue dénuée de toute perversité, qui oserait en douter ? Une pureté étrange, presque magique, émane de son regard tendre. Il s’accorde continuellement à ses paroles, révélant ainsi un aspect chaleureux et avenant de sa personnalité. La courbe fine de son nez continue avec ampleur les traits de la poupée de cristal. Petit et rond, légèrement relevé, pointant les étoiles et pourvu de narines fines, il trône au milieu de son visage et confère un air mignon à la dame, presque enfantin, surplombant sa bouche. Ses lèvres pulpeuses, taillées et polies dans le plus rare des rubis effacé, dépeignent le sourire invisible de l'être adonné et désiré. D’une texture lisse et brillante, elles exhalent une douceur agréable au regard, et de parfums aux saveurs du rêve. En emphase, elles soulignent avec éclat la fragile magnificence de la poupée parfaite. Sa dentition blanche entretient son éclat grâce à la poudre de corail. Sa voix cristalline ne s’élève légèrement plus haut que le la du diapason féminin, laissant trembler ses cordes vocales sous le brasier de la séduction. Haute, elle est bercée de lentes mélodies calmes et envoûtantes, semblable à un lent chant de rossignol. Finement entrelacée à l’émoi, elle se teinte d’effluves touchantes et pénétrantes, sous les lents témoignages du chant entretenant la clarté de la tonalité pure. Son crâne est pourvu d’une longue chevelure blonde lumineuse, ample et travaillée. D’une douceur soyeuse, la texture des cheveux est semblable à une lente attraction, cascade du soleil, dont les rayons se mouvent au fil des pas, et au grès du vent, et éclaboussent les yeux de quelques éclats à la lueur de l'aube. Lisse, la cascade blonde tombe jusqu’aux cuisses de la poupée de cristal, et adhère avec soin à ses formes. Nombre d’hommes rêvent encore de pouvoir glisser leurs doigts le long de la chevelure cendrée, descendant au fil du corps de Shylphae. Coiffée, en toute normalité, de manière savante, elle tend à illustrer par sa qualité et son raffinement la haute noblesse à laquelle la damoiselle appartient. La délicate rend en effet réel tous les mythes d’amour, de désir et de rêve qu’on prône envers la muse de l’extase. Son visage arrondit, accentué par ses joues légèrement courbées, témoigne d’ailleurs de l'avenance qu'elle dégage, comme il se doit.


    Malgré ses vêtements bouffants et ses quelques parures ornées d'or et d'argent, les courbes fines de son corps se laissent imaginer, révélant ainsi une apparence plutôt flatteuse. Sa tête, surplombant son cou affiné, lisse et doux, et ses épaules étirées vers l'arrière, affiche les caractères attrayants de la beauté ronde et douce des contrées froides, teintant la peau d'un clair apparent, et les cheveux de l'âtre d'un feu éteint. Son dos légèrement creusé fait apparaitre une stature travaillée et une attitude propre à l'affilance noble. Laissant ressortir la naissance de sa poitrine relevée, dont la douceur de la peau émane jusqu'à votre regard, ses vêtements raffinés sont taillés dans les tissus dont le toucher de vos yeux semble déceler la qualité avenante et douce à vos doigts. Amorçant la longue cascade lisse de ses bras, ses épaules rondes et petites ne sont que rarement découvertes aux occasions durant lesquelles le tissu glisse sur le corps de la demoiselle, laissant au dépourvu la peau nue. Ses bras potelés affichent une musculature réduite, et délaissée, témoignant de sa force fébrile, et de la fragilité de la dame. Ses coudes sont peu saillants.. La symphonie récurrente, provenant de ses avant-bras lisses et dépourvus d'une quelconque pilosité, semble provenir des bracelets, mouvants et statiques, coulés dans les matériaux les plus divers, certains même constitués uniquement de pierres précieuses. Ils précèdent deux mains fines et petites, dont la douceur émane au simple regard, et dont les doigts de fées semblent savoir jouer sur toutes les cordes, avec une expertise dissimulée par la tendresse et la lenteur délibérée au contacte. Seule une bague de jaspe vert, ornée d''un dragon d'or semblant défendre la perle, vient à alourdir la légèreté de sa main droite, précédant de fins ongles longs. Ronde et relevée, sa poitrine affiche la suprématie lourde de la femme, laissant fantasme s’emêler au désir lorsque le regard ose caresser les courbes de sa peau. Ferme et délicate, entretenue et avenante, elle est le symbole même de l’idéal fantasmagorique qui anime l’impudeur des hommes. Sous sa poitrine bombée et rythmée par les mouvements lents de sa respiration posée, sa taille fine creuse son corps, laissant apparaitre un ventre lisse et ferme, dénué d'une quelconque musculature apparente. Ses hanches peu saillantes, couverte d'une petite rondeur, annoncent une fermeté haute, descendant dans la continuité de la rondeur. Bien que dissimulé par le bas de sa robe en majeur partie du temps, le clair de ses cuisses domine ses jambes d’une longueur commune, et semble ici aussi en manque de pilosité si votre regard tend à les parcourir. Son corps gracieux, prônant l'avenance, ne s'adonne pas aux démonstrations les plus ridicules et reste d'une simplicité marquée. Lorsqu'elle vous parle, vous ressentez le ton calme et doux que prend sa voix. Ses regards s'accordent à ses paroles, vous révélant ainsi un aspect chaleureux et avenant de sa personnalité. Mais condamné à aimer si elle s'éprend de vous, vous graverez liberté sur votre tombe...

    Description morale: Partout, on murmure la beauté et le charme de la divine, laissant apparaître la dame sous un jour de célébrité et de faste. Belle de la cour, elle est dans une perpétuelle attraction de la voute céleste, rêve infantile de briller parmi les étoiles. Voie lactée du désir, la belle suit des idéaux oniriques, et s’entoure d’une galaxie étrange, où chaque parure d’or est une étoile, et la lune son diadème. Créant le velouté du baiser lorsque l’œil ose l’imaginer, la tendresse de la constellation d’amour s’éprend de l’âme, et sous les fils habiles de la marionnettiste, charme la virilité d’instinct. Son miroir révèle encore la nudité de la beauté éternelle, et la femme ne semble être que charme et désir, douceur d’un empire perdu, et pourtant divin. Création impartiale, elle contemple le monde sans osciller, trônant sur son piedestal d’or, adulée par les foules, et si les guildes se disputent la vie, les hommes lui disputent l’amour. Pourtant, une lueur d’intelligence brille dans son œil enjôleur, et quiconque ose braver toute cette parure d’attraction y délectée l’esprit d’une femme de force. Câline et douce, elle se fait tendre au contact des hommes, laissant espérer mille et une faveurs, restant pourtant d’une dignité effroyable. Elle semble si fragile qu’il est aisé de s’éprendre d’une protection virile, voulant prouver au monde que la divine ne craint rien. Sous les boucliers des chevaliers, elle brille avec éclat et mystère, tant bien que ses pensées sont voilées. Sociable, haute et prestigieuse, le goût du beau et le rêve est sa principale source motrice, et l’emmène vers les étoiles…


    Dernière édition par Shylphae de Sthaldharr le Mer 9 Sep - 14:25, édité 1 fois
    Shylphae de Sthaldharr
    Shylphae de Sthaldharr


    Nombre de messages : 9
    Points : 58
    Réputation : 0
    Date d'inscription : 25/03/2009

    La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Empty Re: La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Message par Shylphae de Sthaldharr Mer 9 Sep - 14:10

    Histoire: Une ombrelle blanche dessinait les affres de la candeur sous les étoiles viriles, fascinant les regards dans les grandes rues d’Askant. Faste et délicatesse se mêlait au passage de la Divine, qui, hors de toute atteinte, jouissait de sa célébrité. Le carosse d’or se frayait un chemin avec peine au milieu des bousculades et des chants de louanges que les hommes illuminés par la présence divine étonnaient à son égard. Et sous les tissus d’or blanc, se tapissait un regard de femme, déterminé, se levant vers la beauté du château…

    Lorsque la vie incombait la douceur, les astres stellaires se mirent à briller avec ardeur .
    L’aube du temps laissait naître la fine fleur noire, le doux soleil du firmament,
    Qui, au coeur son antre délicate, jouissait des berceaux de soie et d’organdi.
    Faste et luxures humides en un même corps laissaient imaginer le rêve immortel de minuit.
    Née du serpent et de l’ange, de la lune et du soleil, Shylphae de Sthaldharr ,
    Ange du vice et de la tentation, ange de ténèbres et de la fleur du soleil noir.

    Le faste et la soie bordaient le berceau humide de pleurs d’une jeune bambine, d’un âge tendre et délicat, semblable a une aurore boréale intense en plein hivers, redonnant vie autour d’elle partout où le soleil la conduisait. Les astres d’argent prévoyaient une sûreté infinie de la jeune marquise, seul joyau d’un père aigri par l’âge, vieux et froissé, persécuté par la vie. Pourtant, la semence a laquelle il avait donné vie représentait un amour perdu à ses yeux, et lorsqu’ils croisèrent ceux de la petite De Sthaldharr, s’embraseraient à jamais d’une passion dévolue et inconsumée jusqu’alors. Fort de richesse, le berceau promettait déjà l’avenir le plus doux à la petite, revêtant déjà les parures d’or et les calices d’amour.

    Dans la fournée des soleils salvateurs, la damoiselle git, face au grand nord,
    Et l’écume des vagues, et le tonerre du ciel marquent l’ammarage d’un nouveau port.
    La tempête d’une enfance tendre s’incline, à jamais marquée par le désir et l’espoir
    Et se forme la candeur d’une douce œuvre fantasmagorique qui ne peut qu’échoir.
    La belle Shylphae, croissant sous la lune éternelle, se laissait border par la tendresse
    Et la fortune déclinait, au son des cloches de détresse, raisonnant encore de sagesse.

    L’enfance de Shylphae fut des plus délicates, promettant à la vie la souveraineté féminine. Destinée à la cour, sa mère la préparait à la manière d’une poupée câline, joliment décorée, attirant l’œil, le vice et le cœur, pourtant dépassant toutes les pulsions des hommes par une candeur respectable. La noblesse n’a pourtant aucune vie passionnante que les visites éternelles et protocolaire, quoi que forgeant l’esprit et le caractère d’une rare intelligence suffisante. Seule, Shylphae admirait les étoiles, rêvant à cette voie lactée nuptiale, y dessinant les affres de la gloire et des conquêtes du destin, sans jamais déroger à ses devoirs. Prise dans les étaux de l’immortalité, les calices de jouvences se dessinaient à son cœur, et l’enchantaient de rêves éternels. Le miroir céleste reflétait son visage, au grès de pouvoir du roi, soumis à cette attraction d’étoile, labyrinthe impossible aux vastes sentiers, bordant le seuil de la beauté. Et dans l’embrasement d’un soleil nocturne, elle se laissait glisser aux interdits, imaginant une virilité assoiffée aux désirs alanguis, aux bras portant et aux magnificences éternelles. Elle se perdait, parmi ses compagnes…

    La missive du roi arrivait, enfin, conviant la damoiselle, pourtant jeune, à prendre part à la court. A bout de souffle, son père s’évertuait encore à satisfaire les désirs de sa jeune fille, a présent côtoyant les beautés d’éternité. Regardée et adulée, ses sorties laissaient souvent des traces dans les rêves des hommes, qui voyaient l’avidité de l’or et le désir de la chair s’éprendre d’eux aux mêmes moments. Pourtant, Shylphae était bien loin de bafouer la pureté, avant que le ciel ne s’effondre par delà ses attentes. Poussant la porte du bureau du marquis en titre, elle découvrait sous une immensité bouleversante les courbes d’un homme jeune . Son allure imposante ne laissait cependant aucun doute sur sa basse extraction, pourtant séduisante dans la course vers le ciel. Le regard de Shylphae glissait doucement sur l’homme, en retrait, en se gardant bien se montrer de l’intérêt pour lui. Demandant l’apparat de son père, sa vie basculait en cet instant. Le palais se profilait à l’horizon, mêlant l’image d’un mercenaire répondant au nom de Baarl. La marquise de Sthaldharr vivait à présent au près du roi.

    Projets rpg: Elle rêve d’être éconduite par les aurores boréales jusqu’au sommet des septs ciels, et compte sur une renommée resplendissante pour assouvir ses désirs d’immortalité. Baarl semble être un véritable mystère à ses yeux, et si ses ambitions se joignent à son images, elles restent secretes.
    Que pensez-vous du forum? Des changements qu'on pourrait apporter? Il est très interessant !J’y aime les gens…
    Shae
    Shae


    Nombre de messages : 74
    Points : 251
    Réputation : 3
    Date d'inscription : 15/03/2009
    Age : 30

    La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Empty Re: La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Message par Shae Ven 11 Sep - 20:27

    Validé!
    Je te fais confiance, la fiche doit être parfaite! (J'ai toujours un peu de mal avec ton style et je n'ai que survolé la fiche, j'espère que tu ne m'en veux pas trop, c'est un bloquage dans mon cerveau... pourtant ton style est magnifique...)
    Le vieux
    Le vieux


    Nombre de messages : 64
    Points : 81
    Réputation : 0
    Date d'inscription : 23/08/2009

    La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Empty Re: La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Message par Le vieux Sam 12 Sep - 1:31

    Moi, c'est avec la signature que j'ai du mal...
    au cours de mes visites à travers les nombreux forums que j'ai côtoyé, plusieurs "détails" graphiques sont susceptibles de devenir très rapidement insupportable...
    parmi ces "détails", figure la taille de la signature. Certes, ta signature est jolie, mais elle est aussi trés grande!
    les règles disent:
    Les signatures sont libres, mais faites également attention à la taille...

    Tu es donc libre, mais libre aussi de faire attention...


    cela dit, je ne suis pas un membre de l'équipe du forum.
    Je ne suis qu'un vieux grincheux qui vient poser son avis de vieux grincheux.
    Tu es libre d'en tenir compte... ou pas. La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Icon_rolleyes

    Contenu sponsorisé


    La Divine marquise, Shylphae  de Sthaldharr. Empty Re: La Divine marquise, Shylphae de Sthaldharr.

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Ven 10 Mai - 11:13