Les voiles de la nuit obscurcissaient le ciel d’une douce volupté intense et délicate, laissant ses étoiles filles briller en rubis sur la voûte céleste avec candeur et émotion. De l’autre coté du miroir, s’élevait la stature gracieuse de Shylphae, dont le regard de braises azures traversaient le verre, voyant au-delà du miroir. Fine et délicate, la poupée aux traits clairs revêtait un déshabillé équivoque, laissant apparaitre les douces rondeurs de ses formes moulant le tissu de soie aux voiles d’organza. Un large décolleté à dentelle de soie froissée paraissait sa poitrine, que l’air caressait avec tact. De longues manches transparentes tombaient, accordant à la dame la subtilité aristocrate. Ses cuisses visibles n’étaient recouvertes que d’un pan de soie, ouvert et accroché à la taille, traînant le sol derrière elle. Sa longue chevelure blonde tombait longuement, ondulant près de son dos.
Sous les senteurs enivrantes du charmes, Shylphae quittait le miroir, contemplant un instant les étoiles. Elle y dessinait avec les yeux la virilité extrême puissamment orchestrée, savamment protectrices, laissant sur sa peau la chaleur d’un songe éperdu. Rêvant d’éternité, elle regardait encore ce qui lui semblait être ses congénères, ne prêtant aucune attention au barde chantant sous son balcon. Un coup sec la tira de sa torpeur, tandis qu’un sourire illuminé berçait son visage de tendresse. L’homme était arrivé.
Avec lenteur, son pas gracieux se faisait jusqu’à la large porte d’entrée aux motifs d’or. Elle n’avait jamais rencontré son employé d’aussi près, et avait respecté la vertu des femmes de cour, ne se fourvoyant pas aux cotés des mâles. Leurs communication était restée écrite et distante, mais elle l’avait aujourd’hui fait quérir pour une tâche dont elle eut voulu se passer. Sa petite main ouvrait lentement la porte, découvrant le visage de Baarl. La lumière émanait abondamment derrière Shylphae, projetant son ombre sur le torse de l’homme à la lame habile. Ses yeux de braises se levaient vers les siens…
Sous les senteurs enivrantes du charmes, Shylphae quittait le miroir, contemplant un instant les étoiles. Elle y dessinait avec les yeux la virilité extrême puissamment orchestrée, savamment protectrices, laissant sur sa peau la chaleur d’un songe éperdu. Rêvant d’éternité, elle regardait encore ce qui lui semblait être ses congénères, ne prêtant aucune attention au barde chantant sous son balcon. Un coup sec la tira de sa torpeur, tandis qu’un sourire illuminé berçait son visage de tendresse. L’homme était arrivé.
Avec lenteur, son pas gracieux se faisait jusqu’à la large porte d’entrée aux motifs d’or. Elle n’avait jamais rencontré son employé d’aussi près, et avait respecté la vertu des femmes de cour, ne se fourvoyant pas aux cotés des mâles. Leurs communication était restée écrite et distante, mais elle l’avait aujourd’hui fait quérir pour une tâche dont elle eut voulu se passer. Sa petite main ouvrait lentement la porte, découvrant le visage de Baarl. La lumière émanait abondamment derrière Shylphae, projetant son ombre sur le torse de l’homme à la lame habile. Ses yeux de braises se levaient vers les siens…