Prénom: Le
Nom (Facultatif): Vieux
Âge: Je suis jeune depuis plus longtemps que toi...
Métier:Mendiant (+raisons) Faut il réellement un dessin?
Grade (voir ci dessus)
Guilde: Aucune. Au risque de passer pour le Schtroumpf Grognon (même si c'est de loins le plus sympathique et le moins pathétique) je n'aime pas les guiles, je n'aime pas les groupes, et je n'aime pas les grades.
Donc je ne désire pas rejoindre une guilde.
Guildez-vous vous-même, oserais-je même ajouter. (na)
Description physique:Un simple regard sur cet ancêtre rongé par le temps permet de déceler le poids des ans qui pèse sur sa misérable existence. Il est plutôt petit, maigrichon, vouté, s'appui sur une canne quand il marche.
Son visage est ridé, et il lui manque un certain nombre de dents (même s'il expose encore avec joie les quelques survivantes lors de ces rares sourires). Ces cheveux poivre-sel ont résisté au temps, et forment un ensemble relativement plaisant à regarder, ce qui rassure un peu les passants.
Il se dégage tout de même une atmosphère sympathique de ce vieux bougre.
Description morale: Oulalalalalalalaaaaaaaa....
Un chieur. Un vrai. Pas comme votre cousin René que vous ne pouvez pas blairer... Non, un VRAI chieur. Genre, Docteur Es Chieur.
Le genre de type qui va finir le rouleau de papier toilette et ne pas le remplacer. Le genre de type qui arrive à critiquer la nouvelle volvo alors que la pub affirme que ce n'est pas possible. Le genre de type qui dit "cassez vous" ou "va chier" quand on lui dit aimablement "bonjour". Le genre de type qui...
Histoire: Tout commença lors d'une chaude nuit d'été.
Mon père sortait de prison. Il y avait donné 15 années de sa vie pour une faute qu'il ne se souvenait pas d'avoir pu commettre.
En sortant, il erra sans but, sans raison, sans espoir.
ses pas le menèrent jusqu'en bas d'un bordel dont la réputation n'était plus à faire.
Il y rencontra ma mère, une jeune fille à l'hygiène douteuse, et 23 minutes et 12 pièces de bronze plus tard, j'étais en route vers la vie.
Ma mère mourut de cet accident de travail, et je fus confié à un couple de sexagénaires gâteux, qui me revendirent deux ans plus tard à des marchands venus
d'un pays lointain. Ils ne me donnèrent aucun amour, aucune affection, mais me parlaient et me nourrissait. J'appris à parler de nombreuses langues, et
j'assimilais des centaines de contes et d'histoires du monde entier.
Quand j'eus 8 ans, je pu commencer à travailler. Ils me revendirent donc à des trafiquants d'esclaves, pour finalement échouer dans une ferme.
La vie à la ferme n'étais pas désagréable. Les habitants, eux, si.
Je me rappelle surtout d'un garçon jaloux. Il avait quelques années de plus que moi mais en paraissait 2 de moins.
Il était tout fébrile, tout miséreux. Certes je n'étais pas un éphèbe sortant du stade, mais je paraissais beau lorsqu'on nous regardais ensemble.
Je ne l'appelais que Crétin, ignorant son nom, et n'y attachant pas d'importance capitale pour l'avenir de l'humanité.
Crétin se faisait un point d'honneur à me détruire de l'intérieur. Il cherchait toute chose qui pouvait m'apporter une once de joie, une poussière d'espoir,
et s'arrangeait pour l'éradiquer.
C'est ainsi qu'il tua Lechien, un chiot que j'avais recueilli depuis des mois et que je cachais comme un trésor. Il représentait à mes yeux tout ce que je n'avais jamais eu:
un ami.
Crétin le découvrit par hasard, et lorsqu'il comprit, il l'égorgea, et répandit son sang dans ma chambre, afin que je me rappelle tout les jours du triste sort qu'avais eu mon ami.
Cela tua quelque chose en moi. Je ne fut plus jamais le même. Je m'enfuis sur le champ, et vécu dans la foret, caché de tous, pendant des années.
Je n'ignorais pas le sort que l'on réservais aux esclaves en fuite... Mais je n'avais pas peur. Je n'avais plus peur. Crétin m'avait au moins donné cet enseignement...
Je revins une nuit, trouva Crétin qui dormais. Je me jeta sur lui, le ligota et bâillonna. Je le traina jusque devant l'enclos des énormes porcs de la ferme, et commença à le torturer.
Losqu'il fut bien réveillé, je lui inséra tout doucement une dague dans le ventre, de quelques centimètres uniquement.
Je remontais délicatement vers son coup, afin de l'ouvrir en deux.
J'étais comme fou. Même complètement fou. Je n'avais plus grand chose d'humain à ce moment là.
Je lui sortis doucement les différents boyaux. Crétin avait les yeux révulsé par la douleur. Il tentait de se couper la langue pour mourir étouffé dans son sang,
dans l'espoir que ça abrègerait ces souffrances.
Et cela continua plus d'une heure.
Quand je fus las de cet amusement, j'ouvris la porte de l'enclos, et le mis dans la mangeoire.
Je crois que personne ne retrouva jamais un reste de Crétin. (j'ai appris quelques années plus tard qu'on avait tout de même retrouvé un bout de son fémur)
A mon retour dans la foret, je redevint à peu près humain. Je me mis à marcher, marcher, marcher encore et encore, afin d'oublier. D'oublier tout. Crétin,
Lechien, la ferme, les marchands, tout.
J'en oublia jusqu'à mon nom.
Je fut recueilli par diverses personnes, et ma vie se résuma en une suite d'errance.
Je mendiais, racontais des histoires. J'ai pris gout à la vie, je suis devenu philosophe.
Je profite de chaque instant.
S'il m'arrive d'être agréable, j'essaye de ne pas trop le montrer...
On est tous le Crétin de quelqu'un d'autre.
Equipement et Animaux: Canne, tunique, slip (porté sous la tunique, je ne suis pas superman), sandales. Une pipe, quelques cigares qui commencent un peu à moisir, un briquet à poudre et un peu de mousse séchée.
Magie: J'ai l'air de David Copperfield?
Projets rpg: Aucun but, je ne serai pas présent régulièrement, et je n'ai aucune ambition.
Je me veux atypique, râleur, mais sympathique malgré tout (c'est combinable, oui oui oui). Si vous voulez me nommer roi de Tartempion, non merci, voyez mon ami bob, du trottoir d'en face, il sera peut être intéressé.
Que pensez-vous du forum? Des changements qu'on pourrait apporter? Présentation trop galère à réaliser.
Dernière édition par Le vieux le Mer 26 Aoû - 16:56, édité 2 fois